On le sait, la chaîne logistique d’une entreprise est soumise à une multitude de facteurs internes et externes. Certains de ces facteurs sont prévisibles, d’autres comportent une bonne part de gestion et de mitigation de risque. La logistique est déjà une fonction complexe pour une entreprise qui opère à l’échelle nationale, imaginez à l’échelle internationale ! Aux imprévus classiques, tels un retard de livraison, un bris d’équipement ou le risque de qualité, il faut ajouter la diversité des lois , le risque de change , les douanes , l’instabilité politique et législative des pays avec lesquels l’entreprise transige.
Comme dans bien d’autres secteurs d’activités, les technologies imposent un changement continuel sur les façons de faire en logistique. Les systèmes d’exploitation ERP, les logiciels de répartition, les systèmes de contrôle de la production se perfectionnent et s’intègrent à un rythme parfois difficile à suivre pour les gestionnaires de la logistique. En même temps c’est une opportunité inestimable de gains d’efficience pour ceux qui réussissent à bien utiliser les outils technologiques à leur disposition.
« Un des plus gros défis que nous avons par rapport à nos programmes de formations en logistique est d’offrir d’un contenu sans cesse renouvelé. C’est notre rôle à titre d’organisme de formation continue professionnelle de tenir compte des plus récents d’innovations dans le domaine et de les intégrer à nos séminaires», nous précise M. B. MBODJ, Consultant, Formateur et Expert Logistique.
Bref, une gestion efficiente de la chaîne logistique ne s’improvise pas et demande des connaissances et des connaissances autant dans les domaines de l’approvisionnement, de la gestion des stocks et du transport que de la distribution aux consommateurs. Les entreprises qui performent le meilleur sont celles qui parviennent à définir leur chaîne logistique de façon globale, en comprenant bien la fonction de chaque maillon, et qui sont suffisamment souples pour s’adapter aux changements.
Une grande partie des succès d’une entreprise repose aussi sur des ressources humaines. Outre ses connaissances spécifiques au domaine et des habilités en informatique, le bon gestionnaire de logistique est une personne qui possède de bonnes capacités analytiques, une bonne vision stratégique et une excellente capacité à composer avec les changements et le stress.
Les moyennes et grandes entreprises industrielles et manufacturières, de même que les grandes institutions publiques emploient toutes un gestionnaire de logistiques (lorsque ce n’est pas tout un département). Le défis pour elle est de s’assurer que leurs processus sont constamment remis en question, réviser et optimiser ; il est facile de laisser la routine s’installer, mais dans un secteur en croissance, le sur place est synonyme de recul. Cela dit de plus en plus de petites entreprises voient aussi les grands avantages qu’elles retirent de prendre une responsabilité active dans la gestion de leur logistique. Dans leur cas, le défi sera davantage de recruter un gestionnaire avec une bonne connaissance de toute chaine logistique puisqu’elles ne sont habituellement pas en mesure d’employer un expert pour chaque département (approvisionnement, gestion des stocks, transport, distribution). D ’où le grand intérêt, autant pour les petites que pour les grandes entreprises, de se maintenir à jour pour la formation de ses employés.
« Ces dernières années, nos experts en entreprises sont souvent appelés à intervenir dans les plus petites entreprises. On constate que l’optimisation de la logistique n’est plus seulement une affaire de multinationales. D’ailleurs dans nos formations, nous faisons davantage de lien entre les divers aspects pour que nos stagiaires puissent être un atout pour les PME également », affirme M. B. MBODJ, Consultant, Formateur et Expert Logistique.
Les prochaines grandes tendances en logistique seront sans doute : d’une part, la place encore plus importante qu’occupera les technologies. En effet, pour aller plus loin dans leur recherche d’efficacité et de rentabilité, les entreprises devront s’associer et mettre en commun certains maillons de leur chaîne , par exemple en mutualisant leur transport , en effectuant des achats groupés et en exploitant des entrepôts communs . Ces pratiques sont déjà assez répandues en Europe et devraient être au Québec et en Amérique du Nord à moyen terme.
B. MBODJ Consultant, Formateur et Expert Logistique